Συγκινητική υποστήριξη και αλληλεγγύη από κάθε γωνιά του κόσμου δέχεται καθημερινά ο αγώνας των εργαζομένων της ΒΙΟ.ΜΕ!
Εκατοντάδες άνθρωποι από κοινωνικά κινήματα, εργατικά σωματεία, συλλογικότητες, κόμματα, καταλήψεις και συλλόγους στέλνουν καθημερινά μηνύματα υποστήριξης στον αγώνα μας, από κάθε γωνιά του κόσμου. Πολλοί από αυτούς έχουν ήδη κινητοποιηθεί στις πόλεις τους, στους χώρους δουλειάς τους αλλά και έξω από τα ελληνικά προξενεία για να μην περάσει το ξεπούλημα του εργοστασίου της ΒΙΟΜΕ, για να μην γίνει το εργοστάσιο βίδες και οι εργαζόμενοι μερικά ακόμα νούμερα στους καταλόγους ανέργων του ΟΑΕΔ.
Δείτε παρακάτω υπογραφές, αλλά και φωτογραφίες από τις κινητοποιήσεις σε Παταγονία, Τριέστη, Φρανκφούρτη, Κολωνία, Ρώμη, Κωνσταντινούπολη, Σκόπια, Άμστερνταμ.
Σήμερα στη Θεσσαλονίκη ξεκινά το τριήμερο που θα ακυρώσει τους πλειστηριασμούς με την δύναμη που μας δίνουν και οι συναγωνιστές μας διεθνώς, με την διαδήλωση από την Καμάρα στις 6 μμ.
International Solidarity to VIOME workers is rising!
As a respond to the international call for solidarity by the workers of VIOME, hundreds of people, all over the world declare their solidarity to the self-managed factory!
But actions speak much louder than words! Dozens of people demonstrating their solidarity to VIOME, at their hometowns, workplaces and outside Greek embassies!!! Check some of them below.
VIOME is not alone, international struggle and solidarity will win this one too!
VIOME is not alone, international struggle and solidarity will win this one too!
SEVILLA, SPAIN
Confederación General del Trabajo (C.G.T.)
FEDERACIÓN PROVINCIAL DE SEVILLA
* C/ Alfonso XII, 26-41002 SEVILLA - Tlf. 954 56 00 65 – 954 56 33 76
sevilla@cgtandalucía.org
Desde la Federación Provincial de Sevilla del Sindicato CGT os hacemos llegar nuestro apoyo en la lucha decida por la autogestión
de los trabajadores de VIOME. El pasado viernes 20 celebramos una concentración en Sevilla en la que os apoyamos para evitar la
subasta de los terrenos de la fábrica. Os mandamos la resolución firmada, una foto y un abrazo. Salud y Lucha.
Instanbul, Turkey
The Self-managed factory of Vio.me and its workers’ council are threathened with eviction after three years of survival through hard work and solidarity. Our fellow workers have demanded the SYRIZA Government to keep on its promises, and enact a transfer of land possession which would allow the factory to remain where it is, and be recognised as a common and a collective wealth; for this reason they will remain camped outside the factory. The auction of the land where it stands is scheduled for the 26th of Novemeber. All of us comrades’ solidarity is urgent. Us workers of the Free Kazova textile cooperative will stand by our fellow Vio.me workers’ side.Vio.me is not for sale! Vio.me belongs to the people and to its workers!
Skopje, FYROM
Cologne, Germany
Φίλες και φίλοι,
στις 17.11.2015 η επιτροπή αλληλεγγύης Κολωνίας με την Ελλάδα έκανε εκδήλωση για την ΒΙΟΜΕ στην μεγάλη αίθουσα της Γερμανικής Συνομοσπονδίας Συνδικάτων κάτω από την αιγίδα του Συνδικάτου Μετάλλου.
Επισυνάπτουμε 2 φωτογραφίες από την εκδήλωση.
Με αγωνιστικούς χαιρετισμούς
για την επιτροπή μας
Manfred Neugroda / Konstantin Koustas
Trieste, Italy
Confederación General del Trabajo (C.G.T.)
FEDERACIÓN PROVINCIAL DE SEVILLA
* C/ Alfonso XII, 26-41002 SEVILLA - Tlf. 954 56 00 65 – 954 56 33 76
sevilla@cgtandalucía.org
Desde la Federación Provincial de Sevilla del Sindicato CGT os hacemos llegar nuestro apoyo en la lucha decida por la autogestión
de los trabajadores de VIOME. El pasado viernes 20 celebramos una concentración en Sevilla en la que os apoyamos para evitar la
subasta de los terrenos de la fábrica. Os mandamos la resolución firmada, una foto y un abrazo. Salud y Lucha.
Instanbul, Turkey
The Self-managed factory of Vio.me and its workers’ council are threathened with eviction after three years of survival through hard work and solidarity. Our fellow workers have demanded the SYRIZA Government to keep on its promises, and enact a transfer of land possession which would allow the factory to remain where it is, and be recognised as a common and a collective wealth; for this reason they will remain camped outside the factory. The auction of the land where it stands is scheduled for the 26th of Novemeber. All of us comrades’ solidarity is urgent. Us workers of the Free Kazova textile cooperative will stand by our fellow Vio.me workers’ side.Vio.me is not for sale! Vio.me belongs to the people and to its workers!
Skopje, FYROM
Φίλες και φίλοι,
Sosteniamo Vio.Me
Scritto da Germinal |
Sabato 21 Novembre 2015 18:43 |
Sabato 21 novembre, nonostante la pioggia e il vento forte, alcun* solidal* hanno srotolato uno striscione di fronte al consolato greco in solidarietà alla lotta degli operai della Vio.Me, una fabbrica di saponi e detergenti autogestita da ben tre anni dagli stessi lavoratori, dopo che i padroni l'avevano abbandonata nel 2011.
Da un momento all'altro la Vio.Me rischia lo sgombero e la chiusura, poiché i terreni in cui sorge sono stati messi all'asta dalla magistratura. L'asta è prevista per il 26 novembre, e continuerà finché non sarà trovato un compratore.
Contro lo sgombero della Vio.Me, contro la speculazione e in solidarietà ai lavoratori della fabbrica è stata indetta una settimana internazionale di moblilitazione dal 17 al 24 novembre.
Oggi anche a Trieste abbiamo voluto dare un piccolo contributo simbolico a questa lotta, con dei volantini sul portone del consolato e uno striscione che ribadisse la nostra solidarietà a una fabbrica senza padroni.
Gruppo anarchico Germinal
U.S.I. - A.I.T. Trieste/Gorizia
|
France
VIOME menacé d’expulsion – Appel à soutien
Publié le 16 novembre 2015 par Vio. Me.
Chers amis,
À la suite de la bataille juridique menée contre le collectif des travailleurs de VIOME, le syndic nommé par l’État est en train d’organiser différentes ventes aux enchères dans le but de liquider la parcelle de terrain sur laquelle est située l’usine de VIOME. Une éventuelle vente du terrain fournirait la base juridique pour expulser les travailleurs de l’usine.
Bien que les travailleurs et l’assemblée de soutien soient décidés à rester sur leur position et à défendre l’usine contre toute éventualité, le processus de vente aux enchères représente une menace et exige une mobilisation afin d’être empêché. Une première étape consiste à bloquer, par l’action directe, la première vente aux enchères qui est programmée pour le 26 novembre. Voilà pourquoi nous nous adressons à vous pour vous demander de l’aide et une mobilisation pour faire pression sur le gouvernement afin de satisfaire les revendications de longue date des travailleurs de VIOME pour la légalisation de leur activité, en expropriant l’usine au profit de la coopérative des travailleurs de VIOME, qui fonctionnera d’une manière horizontale et autogérée, comme elle l’a fait depuis trois ans maintenant.
Nous appelons à une semaine internationale de solidarité, du 17 au 24 Novembre.
1- Nous vous invitons à signer la résolution en pièce jointe et à envoyer vos coordonnées àprotbiometal@gmail.com, ou mieux encore, à remettre la résolution signée à l’ambassade ou au consulat grec le plus proche, en exigeant qu’elle soit transférée au ministère grec du Travail.
2- Tous les actes de solidarité internationale, en particulier ceux qui impliquent une action directe non-violente à l’égard des ambassades grecques dans le monde entier, sont les bienvenus.
3- Nous vous invitons à organiser des projections du documentaire de 30 minutes par D.Azzellini et O.Ressler, expliquant la lutte des VIOME à travers les interviews et assemblées (sous-titres anglais inclus).
Vous pouvez télécharger une version de bonne qualité du documentaire ici (407 Mo) :
https://www.dropbox.com/s/qxav19zv3gewn0h/Occupy%20Resist%20Produce%20-%20VIOME%20%28Eng%20Subs%29.mp4?dl=0
4- Vous pouvez nous envoyer des annonces de vos événements, et / ou des photos à télécharger sur le site de VIOME, à protbiometal@gmail.com
Résolution que vous pouvez envoyer à l’ambassade de Grèce à Paris, 17 rue Auguste Vacquerie, 75116 PARIS et/ou à protbiometal@gmail.com
Après avoir été abandonnée par les employeurs, l’usine de VIOME a fonctionné depuis quasiment trois ans sous contrôle ouvrier en autogestion par l’assemblée des travailleurs. Elle constitue aujourd’hui une lutte emblématique, qui démontre que la vraie réponse à la crise qui laisse des millions d’individus dans la pauvreté et le chômage est l’émancipation des travailleurs et un redressement productif basé sur l’initiative et la créativité de la société. Les travailleurs de VIOME, à travers la fabrication de produits ménagers dans les locaux de l’usine occupée, ont proposé un nouveau mode de production qui répond aux besoins de la société, contre les relations d’exploitation du travail et le besoin infini d’accumulation du capital.
Malheureusement, en dépit des promesses des gouvernements successifs de régulariser cet exemple intéressant d’autogestion ouvrière, les travailleurs de VIOME font face à des procédures juridiques qui pourraient mener à la liquidation des locaux de l’usine et menacer la poursuite de la production.
Nous, collectifs et individus soussignés, soutenons la lutte des travailleurs de VIOME pour l’emploi, la dignité et la liberté, contre un système judiciaire qui sert aveuglément les intérêts des puissants.
Nous les soutenons dans leur décision de défendre leurs efforts de production par tous les moyens possibles.
Nous prévenons les autorités grecques et les puissants intérêts d’affaires qui s’opposent à la lutte de VIOME qu’une attaque contre VIOME constitue une attaque contre nous tous.
Nous demandons au gouvernement grec d’arrêter la mise aux enchères des locaux de VIOME et de présenter une solution définitive en expropriant les terrains et en les confiant aux travailleurs, à la condition que l’usine continue de fonctionner sous contrôle ouvrier et en horizontalité dans les prises de décisions.
Nous indiquons clairement que nous ne permettrons à personne de reprendre l’usine à ses propriétaires légitimes que sont les travailleurs et la communauté en général. Nous soutiendrons cette lutte dans toutes ses étapes futures.
Les travailleurs de VIOME l’emporteront car ils se battent pour une juste cause de dignité et d’autodétermination !
Récents développements de la lutte des travailleurs de VIOME
Chers amis,
Nous souhaitons vous informer des récents développements de la lutte des travailleurs de VIOME.
Comme vous le savez, cela fait maintenant quatre ans que nous nous battons pour nos vies et notre dignité. Nous, en tant que travailleurs, avons décidé de faire des alliances sociales. Nous avons rejeté les propositions faites par différentes organisations politiques d’avoir une relation exclusive avec notre lutte et de l’orienter sur des critères étroits et partisans. Ceci étant, nous avons toujours accepté toute invitation pour parler et communiquer.
Quand une grande partie de la société a décidé de s’engager à nos côtés et de nous soutenir par différents moyens disponibles, un grand réseau de solidarité s’est créé. Nous avons ainsi construit des relations de confiance, avec des assemblées communes où la communauté large pouvait participer et où nous prenions ensemble des décisions sur la conduite politique de la lutte ou d’autres questions.
De nombreuses organisations politiques ont été d’accord avec le principe politique que nous avons établi d’une alliance avec de large franges de la population. Jusqu’à ce jour, ils ont soutenu nos efforts pour faire fonctionner l’usine sous contrôle ouvrier et en autogestion par l’assemblée des travailleurs.
Syriza était une des forces politiques qui ont soutenu notre combat, par des prises de position et des engagements pour une solution immédiate en faveur du fonctionnement de l’usine, certaines faites par l’actuel premier ministre en personne.
Évidemment, depuis que Syriza est arrivé au gouvernement, ses prises de position et engagements sont devenus de plus en plus vagues. La détermination qu’ils ont montrée lorsqu’ils étaient dans l’opposition a été remplacée par une certaine timidité et des propositions pour que nous fassions des compromis dans un cadre autre que celui sur lequel nous nous étions mis d’accord.
Après huit mois de gouvernement, leur grande “réussite” a été de soumettre la lutte de VIOME aux aléas du système judiciaire. C’est ce même système judiciaire qui après avoir condamné l’ancienne propriétaire de VIOME, Christina Philippou, à des dizaines de mois de prison, lui a permis en échange de réaliser du travail communautaire pour une municipalité avec qui elle avait des relations “privilégiées”. À ce jour, elle ne s’est jamais présentée pour réaliser ces travaux d’intérêt général.
Le premier gouvernement de gauche nous a laissé dans les mains d’un système judiciaire qui permet à ceux qui ont abusé et détruit la société grecque il y a cinq ans d’être libres sans jamais prendre de décision pour les punir.
Le parti pris politique des juges est évident à travers les décisions qu’ils ont prises à ce jour : ils ont été jusqu’à dire que nous n’avions aucun droit légitime de réclamer l’argent que nous devaient nos anciens employeurs ! À toutes nos demandes de restitution d’argent, par le biais de la saisie de la propriété de Philkeram et en nous autorisant à relancer l’usine par nous-mêmes, nous avons toujours reçu la même fin de non-recevoir.
Et bien sûr, ils ne prennent aucune décision pour trouver une solution pour relancer l’usine. C’est ainsi que nous, les travailleurs, avons décidé de rester sur place afin d’éviter le chômage.
D’après une récente décision de la cour, le terrain où se trouvent les locaux de VIOME sera mis aux enchères ce jeudi 26 novembre 2015 et les trois jeudis suivants. En cas d’absence d’acheteur, ils continueront ce processus jusqu’à ce qu’ils trouvent un acheteur, ce qui nous expulsera des lieux.
Ce terrain est constitué de quatorze parcelles, certaines ayant été données directement ou indirectement par le gouvernement grec à l’ancien propriétaire Phillipou en contrepartie de la création d’emplois. Ils sont maintenant aux enchères pour satisfaire les créanciers de Philkeram, la maison-mère de VIOME : le trésor public, la sécurité sociale, les anciens travailleurs de Philkeram, les banques et les fournisseurs.
Les locaux de VIOME représentent un septième de la surface totale du terrain et la zone sur laquelle ils sont situés peut aisément être séparée du reste du foncier de Philkeram. Mais les salariés de VIOME n’ont jamais été mentionnés dans la procédure de faillite alors que VIOME était une filiale de Philkeram, conduite à la perte par la faillite de la maison-mère. VIOME a été complètement négligée, alors que la mauvaise gestion de la famille Phillipou, qui a transféré des fonds appartenant à VIOME et l’a endetté pour ses besoins personnels, était largement responsable de cette faillite. Ceci a été démontré dans une étude réalisée par Deloitte qui concluait à la possibilité de maintenir le fonctionnement normal de ces deux entreprises.
Le système judiciaire s’est montré une fois de plus en accord avec les forces du capital et a rendu des jugements contre les travailleurs qui réclamaient le droit au travail. Et bien sûr, l’État n’a pas bougé face au défi de trouver des solutions.
Pour cette raison, nous, les travailleurs de VIOME, invitons tous ceux qui se sont tenus à nos côtés durant ces années de lutte, à être présents ce mardi 26 novembre à la mise aux enchères des terrains, afin d’empêcher de nous expulser de l’usine VIOME, un lieu que nous avons, depuis deux ans, réussi à transformer en espace de travail et de liberté.
Nous vous invitons à vous tenir à nos côtés, à soutenir tous les efforts des travailleurs pour rendre les forces de production autonomes de la classe capitaliste, une classe qui a délocalisé toute la production à l’étranger.
Nous vous invitons à soutenir le fonctionnement de l’usine, depuis que nous, les travailleurs, avons décidé de ne pas la quitter car nos vies sont désormais liées à cette usine.
Nous vous invitons à être à nos côtés, afin d’affirmer qu’une solution existe au-delà des avis des “experts” : aujourd’hui cette solution se trouve avec ceux qui sont directement impliqués dans la lutte et pas avec les sommités.
En solidarité,
L’assemblée générale des travailleurs de VIOME
Estimados compañeros/as de VIOME,
Desde las comisiones de Audio Visuales laboratorio Can Batlló y Infraestructuras Can Batlló nos unimos a la semana internacional de movilización para que se anule la subasta de los terrenos donde se ubica la fábrica VIOME.
Asimismo instamos al gobierno griego a que paralicen cualquier intento de despojar a los trabajadores/as de VIOME de los medios de producción que les son propios.
Para tal fin nos hemos personado en el Consulado Griego de Barcelona en donde hemos hecho entrega de la carta adjunta dirigida al Ministerio de Trabajo Griego.
Reciban ustedes, compañeros/as, un fraternal abrazo desde Barcelona,
Antonio Piñeiro por las comisiones de Audio Visuales laboratorio Can Batlló y Infraestructuras Can Batlló.
Barcelona, Spain
Queridos compañeros/as.
Como resultado de la batalla legal emprendida contra los trabajadores de la fábrica ocupada y autogestionada VIOME en Salónica, Grecia, el síndico designado por el Estado está organizando una serie de subastas con el objetivo de liquidar el terreno donde la fábrica está situada. Una posible venta de la tierra crearía el pretexto legal para desalojar a los trabajadores de la fábrica.
Aunque los trabajadores y la iniciativa de solidaridad están decididos a mantenerse firmes y defender la fábrica pase lo que pase, el proceso de subasta representa una amenaza y requiere una movilización para obstaculizar el proceso. Un primer paso es bloquear, a través de la acción directa, la primera subasta que está programada para el 26 de noviembre. Es por esto que nos dirigimos a vosotros, para pedir ayuda y movilización con el fin de presionar al gobierno a satisfacer las demandas de los trabajadores de VIOME para la legalización de su actividad, mediante la expropiación de la fábrica y la concesión a la cooperativa de trabajadores de VIOME, que seguirá operando de manera horizontal y autogestionada, como lo viene haciendo desde hace 3 años.
Hacemos un llamamiento a una semana internacional de solidaridad, del 17 al 24 de noviembre.
- Os instamos a firmar la resolución que encontrareis adjunta, enviando vuestros datos (nombre, colectivo, lugar) a protbiometal@gmail.com, o mejor aún, entregándola a la embajada o consulado de Grecia más cercano, exigiendo que la remita al Ministerio de Trabajo griego.
- Agradecemos todos los actos internacionales de solidaridad, especialmente los que implican la acción directa no violenta hacia las embajadas griegas en todo el mundo.
- Os instamos a organizar proyecciones de este documental de 30 minutos de D.Azzellini y O.Ressler, https://youtu.be/Vf5jWQRrIhs , que detalla la lucha de VIOME a través de entrevistas y participación en sus asambleas (subtítulos en español incluidos). Aquí podéis descargar una copia de buena calidad.
- Podéis enviar anuncios de vuestros eventos, y/o fotos para publicar en el sitio web de VIOME, a protbiometal@gmail.com
- Os pedimos leer y difundir el llamamiento de los trabajadores que está a continuación.
fraternalemente,
Publié le 16 novembre 2015 par Vio. Me.
Chers amis,
À la suite de la bataille juridique menée contre le collectif des travailleurs de VIOME, le syndic nommé par l’État est en train d’organiser différentes ventes aux enchères dans le but de liquider la parcelle de terrain sur laquelle est située l’usine de VIOME. Une éventuelle vente du terrain fournirait la base juridique pour expulser les travailleurs de l’usine.
Bien que les travailleurs et l’assemblée de soutien soient décidés à rester sur leur position et à défendre l’usine contre toute éventualité, le processus de vente aux enchères représente une menace et exige une mobilisation afin d’être empêché. Une première étape consiste à bloquer, par l’action directe, la première vente aux enchères qui est programmée pour le 26 novembre. Voilà pourquoi nous nous adressons à vous pour vous demander de l’aide et une mobilisation pour faire pression sur le gouvernement afin de satisfaire les revendications de longue date des travailleurs de VIOME pour la légalisation de leur activité, en expropriant l’usine au profit de la coopérative des travailleurs de VIOME, qui fonctionnera d’une manière horizontale et autogérée, comme elle l’a fait depuis trois ans maintenant.
Nous appelons à une semaine internationale de solidarité, du 17 au 24 Novembre.
1- Nous vous invitons à signer la résolution en pièce jointe et à envoyer vos coordonnées àprotbiometal@gmail.com, ou mieux encore, à remettre la résolution signée à l’ambassade ou au consulat grec le plus proche, en exigeant qu’elle soit transférée au ministère grec du Travail.
2- Tous les actes de solidarité internationale, en particulier ceux qui impliquent une action directe non-violente à l’égard des ambassades grecques dans le monde entier, sont les bienvenus.
3- Nous vous invitons à organiser des projections du documentaire de 30 minutes par D.Azzellini et O.Ressler, expliquant la lutte des VIOME à travers les interviews et assemblées (sous-titres anglais inclus).
Vous pouvez télécharger une version de bonne qualité du documentaire ici (407 Mo) :
https://www.dropbox.com/s/qxav19zv3gewn0h/Occupy%20Resist%20Produce%20-%20VIOME%20%28Eng%20Subs%29.mp4?dl=0
4- Vous pouvez nous envoyer des annonces de vos événements, et / ou des photos à télécharger sur le site de VIOME, à protbiometal@gmail.com
Résolution que vous pouvez envoyer à l’ambassade de Grèce à Paris, 17 rue Auguste Vacquerie, 75116 PARIS et/ou à protbiometal@gmail.com
Après avoir été abandonnée par les employeurs, l’usine de VIOME a fonctionné depuis quasiment trois ans sous contrôle ouvrier en autogestion par l’assemblée des travailleurs. Elle constitue aujourd’hui une lutte emblématique, qui démontre que la vraie réponse à la crise qui laisse des millions d’individus dans la pauvreté et le chômage est l’émancipation des travailleurs et un redressement productif basé sur l’initiative et la créativité de la société. Les travailleurs de VIOME, à travers la fabrication de produits ménagers dans les locaux de l’usine occupée, ont proposé un nouveau mode de production qui répond aux besoins de la société, contre les relations d’exploitation du travail et le besoin infini d’accumulation du capital.
Malheureusement, en dépit des promesses des gouvernements successifs de régulariser cet exemple intéressant d’autogestion ouvrière, les travailleurs de VIOME font face à des procédures juridiques qui pourraient mener à la liquidation des locaux de l’usine et menacer la poursuite de la production.
Nous, collectifs et individus soussignés, soutenons la lutte des travailleurs de VIOME pour l’emploi, la dignité et la liberté, contre un système judiciaire qui sert aveuglément les intérêts des puissants.
Nous les soutenons dans leur décision de défendre leurs efforts de production par tous les moyens possibles.
Nous prévenons les autorités grecques et les puissants intérêts d’affaires qui s’opposent à la lutte de VIOME qu’une attaque contre VIOME constitue une attaque contre nous tous.
Nous demandons au gouvernement grec d’arrêter la mise aux enchères des locaux de VIOME et de présenter une solution définitive en expropriant les terrains et en les confiant aux travailleurs, à la condition que l’usine continue de fonctionner sous contrôle ouvrier et en horizontalité dans les prises de décisions.
Nous indiquons clairement que nous ne permettrons à personne de reprendre l’usine à ses propriétaires légitimes que sont les travailleurs et la communauté en général. Nous soutiendrons cette lutte dans toutes ses étapes futures.
Les travailleurs de VIOME l’emporteront car ils se battent pour une juste cause de dignité et d’autodétermination !
Récents développements de la lutte des travailleurs de VIOME
Chers amis,
Nous souhaitons vous informer des récents développements de la lutte des travailleurs de VIOME.
Comme vous le savez, cela fait maintenant quatre ans que nous nous battons pour nos vies et notre dignité. Nous, en tant que travailleurs, avons décidé de faire des alliances sociales. Nous avons rejeté les propositions faites par différentes organisations politiques d’avoir une relation exclusive avec notre lutte et de l’orienter sur des critères étroits et partisans. Ceci étant, nous avons toujours accepté toute invitation pour parler et communiquer.
Quand une grande partie de la société a décidé de s’engager à nos côtés et de nous soutenir par différents moyens disponibles, un grand réseau de solidarité s’est créé. Nous avons ainsi construit des relations de confiance, avec des assemblées communes où la communauté large pouvait participer et où nous prenions ensemble des décisions sur la conduite politique de la lutte ou d’autres questions.
De nombreuses organisations politiques ont été d’accord avec le principe politique que nous avons établi d’une alliance avec de large franges de la population. Jusqu’à ce jour, ils ont soutenu nos efforts pour faire fonctionner l’usine sous contrôle ouvrier et en autogestion par l’assemblée des travailleurs.
Syriza était une des forces politiques qui ont soutenu notre combat, par des prises de position et des engagements pour une solution immédiate en faveur du fonctionnement de l’usine, certaines faites par l’actuel premier ministre en personne.
Évidemment, depuis que Syriza est arrivé au gouvernement, ses prises de position et engagements sont devenus de plus en plus vagues. La détermination qu’ils ont montrée lorsqu’ils étaient dans l’opposition a été remplacée par une certaine timidité et des propositions pour que nous fassions des compromis dans un cadre autre que celui sur lequel nous nous étions mis d’accord.
Après huit mois de gouvernement, leur grande “réussite” a été de soumettre la lutte de VIOME aux aléas du système judiciaire. C’est ce même système judiciaire qui après avoir condamné l’ancienne propriétaire de VIOME, Christina Philippou, à des dizaines de mois de prison, lui a permis en échange de réaliser du travail communautaire pour une municipalité avec qui elle avait des relations “privilégiées”. À ce jour, elle ne s’est jamais présentée pour réaliser ces travaux d’intérêt général.
Le premier gouvernement de gauche nous a laissé dans les mains d’un système judiciaire qui permet à ceux qui ont abusé et détruit la société grecque il y a cinq ans d’être libres sans jamais prendre de décision pour les punir.
Le parti pris politique des juges est évident à travers les décisions qu’ils ont prises à ce jour : ils ont été jusqu’à dire que nous n’avions aucun droit légitime de réclamer l’argent que nous devaient nos anciens employeurs ! À toutes nos demandes de restitution d’argent, par le biais de la saisie de la propriété de Philkeram et en nous autorisant à relancer l’usine par nous-mêmes, nous avons toujours reçu la même fin de non-recevoir.
Et bien sûr, ils ne prennent aucune décision pour trouver une solution pour relancer l’usine. C’est ainsi que nous, les travailleurs, avons décidé de rester sur place afin d’éviter le chômage.
D’après une récente décision de la cour, le terrain où se trouvent les locaux de VIOME sera mis aux enchères ce jeudi 26 novembre 2015 et les trois jeudis suivants. En cas d’absence d’acheteur, ils continueront ce processus jusqu’à ce qu’ils trouvent un acheteur, ce qui nous expulsera des lieux.
Ce terrain est constitué de quatorze parcelles, certaines ayant été données directement ou indirectement par le gouvernement grec à l’ancien propriétaire Phillipou en contrepartie de la création d’emplois. Ils sont maintenant aux enchères pour satisfaire les créanciers de Philkeram, la maison-mère de VIOME : le trésor public, la sécurité sociale, les anciens travailleurs de Philkeram, les banques et les fournisseurs.
Les locaux de VIOME représentent un septième de la surface totale du terrain et la zone sur laquelle ils sont situés peut aisément être séparée du reste du foncier de Philkeram. Mais les salariés de VIOME n’ont jamais été mentionnés dans la procédure de faillite alors que VIOME était une filiale de Philkeram, conduite à la perte par la faillite de la maison-mère. VIOME a été complètement négligée, alors que la mauvaise gestion de la famille Phillipou, qui a transféré des fonds appartenant à VIOME et l’a endetté pour ses besoins personnels, était largement responsable de cette faillite. Ceci a été démontré dans une étude réalisée par Deloitte qui concluait à la possibilité de maintenir le fonctionnement normal de ces deux entreprises.
Le système judiciaire s’est montré une fois de plus en accord avec les forces du capital et a rendu des jugements contre les travailleurs qui réclamaient le droit au travail. Et bien sûr, l’État n’a pas bougé face au défi de trouver des solutions.
Pour cette raison, nous, les travailleurs de VIOME, invitons tous ceux qui se sont tenus à nos côtés durant ces années de lutte, à être présents ce mardi 26 novembre à la mise aux enchères des terrains, afin d’empêcher de nous expulser de l’usine VIOME, un lieu que nous avons, depuis deux ans, réussi à transformer en espace de travail et de liberté.
Nous vous invitons à vous tenir à nos côtés, à soutenir tous les efforts des travailleurs pour rendre les forces de production autonomes de la classe capitaliste, une classe qui a délocalisé toute la production à l’étranger.
Nous vous invitons à soutenir le fonctionnement de l’usine, depuis que nous, les travailleurs, avons décidé de ne pas la quitter car nos vies sont désormais liées à cette usine.
Nous vous invitons à être à nos côtés, afin d’affirmer qu’une solution existe au-delà des avis des “experts” : aujourd’hui cette solution se trouve avec ceux qui sont directement impliqués dans la lutte et pas avec les sommités.
En solidarité,
L’assemblée générale des travailleurs de VIOME
Barcelona, Spain
Queridos compañeros/as.
Como resultado de la batalla legal emprendida contra los trabajadores de la fábrica ocupada y autogestionada VIOME en Salónica, Grecia, el síndico designado por el Estado está organizando una serie de subastas con el objetivo de liquidar el terreno donde la fábrica está situada. Una posible venta de la tierra crearía el pretexto legal para desalojar a los trabajadores de la fábrica.
Aunque los trabajadores y la iniciativa de solidaridad están decididos a mantenerse firmes y defender la fábrica pase lo que pase, el proceso de subasta representa una amenaza y requiere una movilización para obstaculizar el proceso. Un primer paso es bloquear, a través de la acción directa, la primera subasta que está programada para el 26 de noviembre. Es por esto que nos dirigimos a vosotros, para pedir ayuda y movilización con el fin de presionar al gobierno a satisfacer las demandas de los trabajadores de VIOME para la legalización de su actividad, mediante la expropiación de la fábrica y la concesión a la cooperativa de trabajadores de VIOME, que seguirá operando de manera horizontal y autogestionada, como lo viene haciendo desde hace 3 años.
Hacemos un llamamiento a una semana internacional de solidaridad, del 17 al 24 de noviembre.
- Os instamos a firmar la resolución que encontrareis adjunta, enviando vuestros datos (nombre, colectivo, lugar) a protbiometal@gmail.com, o mejor aún, entregándola a la embajada o consulado de Grecia más cercano, exigiendo que la remita al Ministerio de Trabajo griego.
- Agradecemos todos los actos internacionales de solidaridad, especialmente los que implican la acción directa no violenta hacia las embajadas griegas en todo el mundo.
- Os instamos a organizar proyecciones de este documental de 30 minutos de D.Azzellini y O.Ressler, https://youtu.be/Vf5jWQRrIhs , que detalla la lucha de VIOME a través de entrevistas y participación en sus asambleas (subtítulos en español incluidos). Aquí podéis descargar una copia de buena calidad.
- Podéis enviar anuncios de vuestros eventos, y/o fotos para publicar en el sitio web de VIOME, a protbiometal@gmail.com
- Os pedimos leer y difundir el llamamiento de los trabajadores que está a continuación.
fraternalemente,
Llamada de los trabajadores al apoyo de la lucha de VIOME
Queridos solidarios y solidarias,
Queremos informaros de los últimos acontecimientos en la lucha de los trabajadores de VIOME.
Como sabéis, durante 4 años hemos estado luchando por nuestra vida y dignidad. Nosotros, los trabajadores, hemos escogido crear alianzas sociales. Hemos rechazado propuestas hechas por varias organizaciones políticas para tener una relación “exclusiva” con nuestra lucha y dirigirla siguiendo unos criterios partisanos estrechos de miras. No obstante, siempre hemos aceptado todas las invitaciones para hablar y comunicar.
Cuando amplios sectores de la sociedad decidieron estar a nuestro lado y apoyarnos con cualquier medio del que disponían, se creó una gran red de solidaridad. En consecuencia, pudimos construir relaciones de confianza a través de asambleas comunes en las que una comunidad más amplia puede participar, donde tomamos decisiones juntos sobre el rumbo político de la lucha, del mismo modo que en muchas otras cuestiones.
Muchas organizaciones políticas han estado de acuerdo en el marco político que nosotros, junto con la comunidad más amplia, hemos establecido. Hasta hoy, apoyan nuestro esfuerzo de hacer funcionar la fábrica bajo control obrero de la producción y autogestión mediante la asamblea de trabajadores.
Entre las fuerzas políticas que apoyaron nuestra lucha estaba SYRIZA, a través de declaraciones y compromisos para una solución inmediata a la cuestión del funcionamiento de la fábrica, hecha por el hoy primer ministro.
Y, por supuesto, después de que SYRIZA llegara al poder, las declaraciones y los compromisos se volvieron más y más vagos. La determinación que demostraron cuando estaban en la oposición fue reemplazada por timidez, y por propuestas para que creáramos compromisos en otro marco del que habíamos previamente acordado.
Su gran “logro” después de ocho meses en el gobierno es abandonar la lucha de VIOME a las maquinaciones del sistema judicial. El mismo sistema judicial que, a pesar de haber condenado a la dueña previa de VIOME Christina Filippou a docenas de meses de presión, le permite la libertad, supuestamente para hacer servicio comunitario en una municipalidad en la que ella posee fuertes “conexiones”. A día de hoy, ella nunca ha hecho acto de presencia en el lugar en el que se supone que hace su trabajo comunitario.
El “primer gobierno de izquierdas de todos los tiempos” nos deja en manos de este sistema judicial que permite que aquellos que han abusado de y destruido la sociedad griega durante cinco años queden libres sin tomar ninguna acción par castigarles.
La posición política de los jueces es evidente a través de las decisiones que han tomado hasta ahora: han ido tan lejos que hasta han dicho que no tenemos derecho legítimo a reclamar el dinero que nos deben nuestros previos empleadores! En todos nuestros intentos de reclamar nuestro dinero, ambas por la intervención de la propiedad de Filkeram, y por la demanda de hacer funcionar la fábrica de nuevo, hemos recibido las mismas respuestas.
Y, por supuesto, no han tomado ninguna acción para hallar una solución para el funcionamiento de la fábrica, por lo que nosotros, los trabajadores que decidimos quedarnos, podamos escapar del desempleo.
De acuerdo con las decisiones de los juzgados, el fragmento de tierra unificado donde están las instalaciones de VIOME, va a ser subastada el próximo Jueves 26 de Noviembre de 2015, y durante tres jueves consecutivos después. Si no parecen compradores interesados, continuarán con el proceso hasta que puedan vender la tierra, y en consecuencia desalojarnos de la fábrica.
Esta tierra consiste de catorce fragmentos separados, algunos de ellos directamente o indirectamente donados por el gobierno griego al previo dueño Fillipou como reconocimiento a la contribución social de la creación de empleo. Ahora lo ponen a subasta para satisfacer a los acreedores de la compañía matriz de VIOME, Filkeram: La Hacienda, el Servicio de Seguridad Social, los ex-trabajadores de Filkeram, bancos y proveedores.
Las instalaciones de VIOME representan alrededor de 1/7 del total de la tierra, y la área en la que están podría ser fácilmente separada del resto de tierra de Filkeram. Pero los trabajadores de VIOME no han sido nunca mencionados en los procedimientos de bancarrota, aunque VIOME era una subsidiaria de Filkeram, llevada a la ruina por la bancarrota de a la compañía matriz. VIOME ha sido completamente ignorada, a pesar de la mala gestión de la familia Filippou, que transfirieron fondos de VIOME y los sobrecargaron de deuda para su lucro personal, que ha sido en su mayor parte, la responsable de la bancarrota. Esto es un hecho probado, ya que un estudio de la consultoría DELOIT concluyó que había capacidad de funcionamiento normal para ambas compañías.
El sistema judicial, una vez más, se pone al lado de las fuerzas del capital y dictamina contra los trabajadores que afirman su derecho al trabajo. Y por supuesto, el estado no se enfrenta al reto de dar soluciones
Por esta razón, nosotros, los trabajadores de VIOME, os invitamos a todos vosotros, los que habéis estado a nuestro lado durante todo este tiempo de lucha, a estar presentes el Jueves 26 en la subasta de la tierra, para abortar su plan de desalojarnos de la fábrica VIOME. Un espacio que, durante dos años ahora, hemos conseguido convertir en un espacio de trabajo y de libertad.
Os invitamos a estar a nuestro lado, a apoyar cada esfuerzo de los trabajadores por hacer que las fuerzas de producción sean autónomas de la clase capitalista, una clase que de todos modos ha deslocalizado toda la producción en el extranjero.
Os invitamos a apoyar el funcionamiento de la fábrica, ya que nosotros, los trabajadores, hemos declarado que no nos vamos a ir, que nuestras vidas están ahora enlazadas a la fábrica.
Os invitamos a estar a nuestro lado, para que podamos afirmar todos juntos que existe una solución más allá de los consejos de los “expertos”: todo este tiempo, la solución ha estado entre aquellos que están directamente involucrados en la lucha, no los iluminados.
saludos solidarios,
La asamblea general de trabajadores de VIOME
Queridos solidarios y solidarias,
Queremos informaros de los últimos acontecimientos en la lucha de los trabajadores de VIOME.
Como sabéis, durante 4 años hemos estado luchando por nuestra vida y dignidad. Nosotros, los trabajadores, hemos escogido crear alianzas sociales. Hemos rechazado propuestas hechas por varias organizaciones políticas para tener una relación “exclusiva” con nuestra lucha y dirigirla siguiendo unos criterios partisanos estrechos de miras. No obstante, siempre hemos aceptado todas las invitaciones para hablar y comunicar.
Cuando amplios sectores de la sociedad decidieron estar a nuestro lado y apoyarnos con cualquier medio del que disponían, se creó una gran red de solidaridad. En consecuencia, pudimos construir relaciones de confianza a través de asambleas comunes en las que una comunidad más amplia puede participar, donde tomamos decisiones juntos sobre el rumbo político de la lucha, del mismo modo que en muchas otras cuestiones.
Muchas organizaciones políticas han estado de acuerdo en el marco político que nosotros, junto con la comunidad más amplia, hemos establecido. Hasta hoy, apoyan nuestro esfuerzo de hacer funcionar la fábrica bajo control obrero de la producción y autogestión mediante la asamblea de trabajadores.
Entre las fuerzas políticas que apoyaron nuestra lucha estaba SYRIZA, a través de declaraciones y compromisos para una solución inmediata a la cuestión del funcionamiento de la fábrica, hecha por el hoy primer ministro.
Y, por supuesto, después de que SYRIZA llegara al poder, las declaraciones y los compromisos se volvieron más y más vagos. La determinación que demostraron cuando estaban en la oposición fue reemplazada por timidez, y por propuestas para que creáramos compromisos en otro marco del que habíamos previamente acordado.
Su gran “logro” después de ocho meses en el gobierno es abandonar la lucha de VIOME a las maquinaciones del sistema judicial. El mismo sistema judicial que, a pesar de haber condenado a la dueña previa de VIOME Christina Filippou a docenas de meses de presión, le permite la libertad, supuestamente para hacer servicio comunitario en una municipalidad en la que ella posee fuertes “conexiones”. A día de hoy, ella nunca ha hecho acto de presencia en el lugar en el que se supone que hace su trabajo comunitario.
El “primer gobierno de izquierdas de todos los tiempos” nos deja en manos de este sistema judicial que permite que aquellos que han abusado de y destruido la sociedad griega durante cinco años queden libres sin tomar ninguna acción par castigarles.
La posición política de los jueces es evidente a través de las decisiones que han tomado hasta ahora: han ido tan lejos que hasta han dicho que no tenemos derecho legítimo a reclamar el dinero que nos deben nuestros previos empleadores! En todos nuestros intentos de reclamar nuestro dinero, ambas por la intervención de la propiedad de Filkeram, y por la demanda de hacer funcionar la fábrica de nuevo, hemos recibido las mismas respuestas.
Y, por supuesto, no han tomado ninguna acción para hallar una solución para el funcionamiento de la fábrica, por lo que nosotros, los trabajadores que decidimos quedarnos, podamos escapar del desempleo.
De acuerdo con las decisiones de los juzgados, el fragmento de tierra unificado donde están las instalaciones de VIOME, va a ser subastada el próximo Jueves 26 de Noviembre de 2015, y durante tres jueves consecutivos después. Si no parecen compradores interesados, continuarán con el proceso hasta que puedan vender la tierra, y en consecuencia desalojarnos de la fábrica.
Esta tierra consiste de catorce fragmentos separados, algunos de ellos directamente o indirectamente donados por el gobierno griego al previo dueño Fillipou como reconocimiento a la contribución social de la creación de empleo. Ahora lo ponen a subasta para satisfacer a los acreedores de la compañía matriz de VIOME, Filkeram: La Hacienda, el Servicio de Seguridad Social, los ex-trabajadores de Filkeram, bancos y proveedores.
Las instalaciones de VIOME representan alrededor de 1/7 del total de la tierra, y la área en la que están podría ser fácilmente separada del resto de tierra de Filkeram. Pero los trabajadores de VIOME no han sido nunca mencionados en los procedimientos de bancarrota, aunque VIOME era una subsidiaria de Filkeram, llevada a la ruina por la bancarrota de a la compañía matriz. VIOME ha sido completamente ignorada, a pesar de la mala gestión de la familia Filippou, que transfirieron fondos de VIOME y los sobrecargaron de deuda para su lucro personal, que ha sido en su mayor parte, la responsable de la bancarrota. Esto es un hecho probado, ya que un estudio de la consultoría DELOIT concluyó que había capacidad de funcionamiento normal para ambas compañías.
El sistema judicial, una vez más, se pone al lado de las fuerzas del capital y dictamina contra los trabajadores que afirman su derecho al trabajo. Y por supuesto, el estado no se enfrenta al reto de dar soluciones
Por esta razón, nosotros, los trabajadores de VIOME, os invitamos a todos vosotros, los que habéis estado a nuestro lado durante todo este tiempo de lucha, a estar presentes el Jueves 26 en la subasta de la tierra, para abortar su plan de desalojarnos de la fábrica VIOME. Un espacio que, durante dos años ahora, hemos conseguido convertir en un espacio de trabajo y de libertad.
Os invitamos a estar a nuestro lado, a apoyar cada esfuerzo de los trabajadores por hacer que las fuerzas de producción sean autónomas de la clase capitalista, una clase que de todos modos ha deslocalizado toda la producción en el extranjero.
Os invitamos a apoyar el funcionamiento de la fábrica, ya que nosotros, los trabajadores, hemos declarado que no nos vamos a ir, que nuestras vidas están ahora enlazadas a la fábrica.
Os invitamos a estar a nuestro lado, para que podamos afirmar todos juntos que existe una solución más allá de los consejos de los “expertos”: todo este tiempo, la solución ha estado entre aquellos que están directamente involucrados en la lucha, no los iluminados.
saludos solidarios,
La asamblea general de trabajadores de VIOME
Amsterdam, Netherlands
VIO.ME.’s auctions must be cancelled, self-managed production should spread!
Around 50 people attended ReINFORM’s info event that took place yesterday in Nieuwland (East Amsterdam) in solidarity with the self-managed factory Vio.Me. (Thessaloniki, Greece).
In July 2011, a few months after being abandoned by its owners, Vio.Me. was occupied by its workers. Since February 2013, Vio.Me., managed by the general assembly of its workers, has been producing organic soaps and cleaning products. Many solidarity groups participate in the decisions concerning Vio.Me., while its products are distributed through a dense solidarity network across Europe.
After the screening of the film “Occupy, Resist, Produce” by Dario Azzellini and Oliver Ressler (watch here with English subtitles: https://www.youtube.com/watch?v=2Fg2akSUvFM), a discussion was held via Skype with Kostas Charitakis on behalf of Vio.Me. Thanks to the questions posed by the audience and Charitakis’ eloquent answers, a vivid picture of the current state of Vio.Me. but also of the potential and necessity of work-ins in Greece, was formed. References to the occupied factories in Argentina were also made.
With more than 1.000 factories closed down in Greece after the outbreak of the crisis, restarting the production under workers’ control is more necessary and realist than ever, was one of the main conclusions of yesterday’s discussion. Thus, although the difficulties and challenges of self-management are great, so are its possibilities to develop. Self-management of production, the active participation of society in the decision-making process and the unmediated contact between producers and consumers, as it is the case in Vio.Me., point to a different model of production, consumption, life. Even more significantly, they point to a realist way of building an alternative against the deadlocks that the existing system poses to the survival, happiness and peaceful coexistence of people in today’s Europe and the world.
The people who attended yesterday’s event could buy Vio.Me.’s soaps and sign the solidarity appeal against the upcoming auctions of Vio.Me., the first one being on the 26th of November. The signatures were sent today to the workers of Vio.Me.
The threat of eviction that Vio.Me. is faced with on the 26th of November “inaugurates” the cycle of evictions threatening an enormous number of indebted households in Greece under the laws of the 3rd Memorandum voted by Syriza’s government last July. This is an additional reason why Vio.Me.’s first auction and the ones to follow should be blocked!
In view of this situation, Vio.Me.’s workers invite individuals and collectivities in Greece and abroad to show their solidarity with more actions of this kind.
Special thanks to the Nieuwland’s people for a very welcoming environment, a delicious dinner and their great help.
ReINFORM
Après avoir été abandonnée par les employeurs, l'usine de VIOME a fonctionné depuis quasiment trois ans sous contrôle ouvrier en autogestion par l'assemblée des travailleurs. Elle constitue aujourd'hui une lutte emblématique, qui démontre que la vraie réponse à la crise qui laisse des millions d'individus dans la pauvreté et le chômage est l'émancipation des travailleurs et un redressement productif basé sur l'initiative et la créativité de la société. Les travailleurs de VIOME, à travers la fabrication de produits ménagers dans les locaux de l'usine occupée, ont proposé un nouveau mode de production qui répond aux besoins de la société, contre les relations d'exploitation du travail et le besoin infini d'accumulation du capital.
Malheureusement, en dépit des promesses des gouvernements successifs de régulariser cet exemple intéressant d'autogestion ouvrière, les travailleurs de VIOME font face à des procédures juridiques qui pourraient mener à la liquidation des locaux de l'usine et menacer la poursuite de la production.
Nous, collectifs et individus soussignés, soutenons la lutte des travailleurs de VIOME pour l'emploi, la dignité et la liberté, contre un système judiciaire qui sert aveuglément les intérêts des puissants.
Nous les soutenons dans leur décision de défendre leurs efforts de production par tous les moyens possibles.
Nous prévenons les autorités grecques et les puissants intérêts d'affaires qui s'opposent à la lutte de VIOME qu'une attaque contre VIOME constitue une attaque contre nous tous.
Nous demandons au gouvernement grec d'arrêter la mise aux enchères des locaux de VIOME et de présenter une solution définitive en expropriant les terrains et en les confiant aux travailleurs, à la condition que l'usine continue de fonctionner sous contrôle ouvrier et en horizontalité dans les prises de décisions.
Nous indiquons clairement que nous ne permettrons à personne de reprendre l'usine à ses propriétaires légitimes que sont les travailleurs et la communauté en général. Nous soutiendrons cette lutte dans toutes ses étapes futures.
Les travailleurs de VIOME l'emporteront car ils se battent pour une juste cause de dignité et d'autodétermination !
Claude Bauhain
8, rue du pré aux Clercs 75007 Paris
Paris, le 18 novembre 2015
Résolution
Après avoir été abandonnée par les employeurs, l'usine de VIOME a fonctionné depuis quasiment trois ans sous contrôle ouvrier en autogestion par l'assemblée des travailleurs. Elle constitue aujourd'hui une lutte emblématique, qui démontre que la vraie réponse à la crise qui laisse des millions d'individus dans la pauvreté et le chômage est l'émancipation des travailleurs et un redressement productif basé sur l'initiative et la créativité de la société. Les travailleurs de VIOME, à travers la fabrication de produits ménagers dans les locaux de l'usine occupée, ont proposé un nouveau mode de production qui répond aux besoins de la société, contre les relations d'exploitation du travail et le besoin infini d'accumulation du capital.
Malheureusement, en dépit des promesses des gouvernements successifs de régulariser cet exemple intéressant d'autogestion ouvrière, les travailleurs de VIOME font face à des procédures juridiques qui pourraient mener à la liquidation des locaux de l'usine et menacer la poursuite de la production.
Nous, collectifs et individus soussignés, soutenons la lutte des travailleurs de VIOME pour l'emploi, la dignité et la liberté, contre un système judiciaire qui sert aveuglément les intérêts des puissants.
Nous les soutenons dans leur décision de défendre leurs efforts de production par tous les moyens possibles.
Nous prévenons les autorités grecques et les puissants intérêts d'affaires qui s'opposent à la lutte de VIOME qu'une attaque contre VIOME constitue une attaque contre nous tous.
Nous demandons au gouvernement grec d'arrêter la mise aux enchères des locaux de VIOME et de présenter une solution définitive en expropriant les terrains et en les confiant aux travailleurs, à la condition que l'usine continue de fonctionner sous contrôle ouvrier et en horizontalité dans les prises de décisions.
Nous indiquons clairement que nous ne permettrons à personne de reprendre l'usine à ses propriétaires légitimes que sont les travailleurs et la communauté en général. Nous soutiendrons cette lutte dans toutes ses étapes futures.
Les travailleurs de VIOME l'emporteront car ils se battent pour une juste cause de dignité et d'autodétermination.
Ne laissez pas exproprier les travailleurs de VioMe, soutenez leur juste combat pour poursuivre la production autogérée de l'usine !
Le 17-11-2015
Evelyne PERRIN, économiste, membre du Conseil Scientifique d'ATTAC et ex-expert du programme européen URBACT, Champigny sur Marne, France
Frankfurt, Germany
ΔΗΛΩΣΗ ΑΛΛΗΛΕΓΓΥΗΣ ΠΡΟΣ ΤΙΣ ΕΡΓΑΤΡΙΕΣ ΚΑΙ ΤΟΥΣ ΕΡΓΑΤΕΣ ΤΗΣ ΒΙΟ.ΜΕ
Ειμαστε μελη της < Επιτροπης Αλληλεγγυης με την Ελλαδα στην Φρανκφουρτη και στη περιοχη Ραην Μαην>.
Υποστηριζουμε τον Αγωνα σας που τον περιγραφετε ως εξης:
« Εδω και δυομισι χρονια δουλευουμε και κραταμε σε συνεχη λειτουργια το εργοστασιο, Βιομηχανικη Μεταλλευτικη,
παντα στη βαση των αρχων της Αυτοδιοικησης και του Εργατικου Ελεγχου στην Παραγωγη ,εφοσον αποφασιζουμε
ολοι μαζι στις συνελευσεις μας για ολα τα ζητηματα του εργοστασιου.
Ειναι ενα πειραμα που αποδεικνυει οτι η χειραφετηση των εργατριων και εργατων δινει την σωστη απαντηση
στην οικονομικη κριση, που εριξε χιλιαδες και χιλιαδες ανθρωπους στην ανεργια και τις οικογενειες τους
στην αθληοτητα.»
Μετα το κλεισιμο της ΒΙΟ.ΜΕ απο τον ιδιοκτητη της, καταλαβατε το εργοστασιο σας, πηρατε στα χερια σας
τα μεσα παραγωγης και οργανωσατε τη δουλεια σας συλλογικα.
Με αυτη τη πραξη σας ξανακερδισατε την εργατικη αξιοπρεπεια και τη θεσατε Συμβολο εναντι στη μεγαλη
απογοητευση τοσο στην Ελλαδα οσο και στην Ευρωπη.
Υποστηριζουμε ολα τα αιτηματα σας:
Κατω τα χερια απο τη ΒΙΟ.ΜΕ
Η ΒΙΟ.ΜΕ δεν ειναι για πουλημα
Να σταματησει αμεσως η κατασχεση της ΒΙΟ.ΜΕ
Θα γνωστοποιησουμε τον Αγωνα σας και θα τον διαδοσουμε στη γερμανικη Δημοσιοτητα.
Πληροφορηση και διαφωτηση ειναι οι βασεις για να οργανωσουμε αλληλεγγυη και υποστηριξη
Φρανκφουρτη\ Μαην, Νοεμβρης 2015.
Οι υπογραφοντες:
Herbert Bayer
Elisabeth Abendroth
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